Kyoto - retour au royaume des renards

 Il pleut un peu ce matin sur Kyoto. Mais c'est pas ça qui va décourager les visiteurs du Fushimi-Inari où nous retournons pour... Ma collection de tampons !! 😁

Il y a une foule impressionnante et lorsque, après avoir récupéré mon tampon, nous nous engageons dans les galeries de toriis, c'est difficile d'avancer. Il faut dire que ça selfise à tout va et que, chaque fois, ça bloque la file d'attente le temps de cadrer la pose hyper naturelle de madame. Dans la petite clairière où nous nous étions arrêtés avant hier soir, on peut à peine circuler. Je fais quand même le tour pour repasser devant le tas de minis toriis qui m'avait interpellé.

Cette fois nous poursuivons notre chemin à travers les galeries qui mènent au sommet du mont Inari. Une partie de la foule redescend mais il tout de même beaucoup de monde.

Au cours de la montée, les galeries de toriies s'interrompent parfois pour donner accès à un autel ou un groupe d'autels, toujours gardés par au moins deux kitsunes qui surveillent du coin de l'oeil qu'on ne manque pas de respect au lieu (et ils ont du boulot parce que l'ambiance n'est pas vraiment à la prière).

De temps en temps, nous débouchons sur de petites esplanades dotées de boutiques ou sur des intersections où il faut alors chercher sur une carte le point "you are here" pour ne pas se perdre. A noter qu'il est inutile de chercher le point rouge. Il a disparu. Il faut trouver la zone effacée de la carte (par des millions de doigts qui ont voulu toucher le point rouge j'imagine).

La foule se réduit progressivement à mesure que nous montons et la promenade, loin de devenir facile, dévient plus agréable.

Nous nous arrêtons à un autre temple en chemin où je fais la queue pour obtenir un nouveau tampon, puis nous repartons. En chemin je m'aventure dans une minuscule impasse dont les deux côtés sont surchargés d'autels. Au milieu de ces innombrables regards de kitsunes qui me fixent, je n'ose même pas faire une photo. Je ressors bien vite non sans avoir salué d'une petite courbette. On sait jamais...

Nous arrivons enfin en haut. Il s'y trouve un nouveau petit temple entouré de ces mêmes autels qu'on trouve partout ici. C'est comme si on les avait empilés là sans vraiment chercher une esthétique particulière. Et au milieu de tout ça, des centaines de mini toriis sont amassés partout avec, écris dessus, ce qui doit être des prières.

La pluie recommence à tomber alors que nous redescendons. Pas une grosse pluie mais suffisamment insistante pour commencer à mouiller un peu.

Au cours de la descente, un attroupement s'est formé devant un petit autel. Juste au dessus est perché un corbeau qui observe la foule. Si Kitsune est le messager d'Inari, le corbeau est aussi un animal sacré dans le shintoïsme. Alors, est-ce qu'on assiste à une simple visite de courtoisie ou est-ce qu'il y aurait du grabuge chez les kamis (divinités) ?

A la sortie du temple, en bas, il faut faire attention aux parapluies maniés sans précaution et qui peuvent changer de direction inopinément.

Sur un petit stand nous achetons des takoyakis puis nous nous rendons au même petit marché que la dernière fois où nous complétons notre repas de gyosas de boeuf, d'une brochette de wagyu, d'un peu de ris et d'une brochette de poulpe.

Puis il est temps de partir pour notre visite suivante.

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