Kyoto - Mont Kurama

 Une fois le petit déjeuner expédié, nous passons acheter de quoi manger pour midi au petit supermarché en face de l'hôtel, puis nous prenons le bus pour la gare de Demachiyanagi d'où part le train pour Kurama.

A Kurama, terminus du train, nous sommes peu nombreux à descendre. La plupart des autres passagers sont descendus à la station précédente. A la sortie de la gare nous sommes accueillis par Tengu, le gardien des lieux (le bonhomme au gros nez). Nous passons devant quelques magasins puis nous arrivons à l'entrée du site. Déjà, il faut monter un certain nombre d'escaliers pour arriver jusqu'à un train à crémaillère.

C'est en fait une unique cabine, construite en escalier pour suivre la pente où elle est accrochée, et tirée par un câble. J'avoue avoir beaucoup regardé le sol de la cabine.

Elle nous dépose plus haut et nous suivons un chemin sous les arbres jusqu'aux escaliers du Kurama-dera, le temple proprement dit.

Ici on savoure le calme. Nous devons être à peu près une dizaine de visiteurs à parcourir l'esplanade et ce bain de sérénité fait du bien.

J'entre en silence dans le temple et je fais tamponner mon carnet avant de poursuivre la visite. Presque sur la pointe des pieds et en ne parlant qu'à voix basse pour ne pas déranger la quiétude du lieu. Par moment, au dessus de nous, une cloche sonne d'un timbre grave mais, loin de troubler notre tranquillité, c'est comme si elle apportait juste un peu de relief au silence.

Nous sortons de l'esplanade par une petite porte qui donne sur un chemin parsemé de petits autels et de fontaines pour se laver les mains.

Le chemin monte un moment dans la forêt puis commence à descendre. La balade demande un peu d'attention car entre les escaliers pas toujours droits et l'impressiont réseau de racines qui courent partout, on a vite fait de trébucher.

A mesure que nous descendons, nous croisons d'autres visiteurs qui font la balade dans l'autre sens.

Le chemin descend jusqu'à une rivière au bord de laquelle se tiennent quelques restaurants et boutiques. Nous nous arrêtons au bord de l'eau pour manger nos bentos puis, après une rapide visite (et un autre tampon sur mon carnet) à un autre petit temple nous redescendons tranquillement vers la gare pour prendre le train du retour.

De retour dans le quartier de l'hôtel, nous nous arrêtons chez un très vieux vendeur de couteaux qui ne parle pas du tout anglais. Il est tout courbé de partout mais très gentil et il prend le temps de nous comprendre et même d'écrire quelques mots japonais en caractères latins pour être sûr qu'on les a bien entendus (compris c'est autre chose).

Nous quittons notre vendeurs après s'être inclinés plusieurs fois et nous allons vers les rues commerçantes pour parcourir la rue couverte du nishiki market. Il y a beaucoup de choses à manger partout mais aussi de nombreux panneaux indiquant de ne pas manger en marchant. Il y a plusieurs espaces avec des tables où on peut s'arrêter pour ça. Mais comme on a déjà mangé, on se contente de regarder (c'est impressionnant comme les étals sont bien faits alors que tout est factice) et de sentir.

Et puis on se dirige doucement vers l'hôtel parce que, mine de rien, on a pas mal marché depuis ce matin.

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