Kyoto - Kiyomisu-dera
Départ de Nara pour Kyoto à bord du Aoniyoshi. Un train violet super class. Il doit y avoir à peine 16 places assises dans notre voiture. Il y a aussi une voiture bar où on peut acheter à boire, à manger et des souvenirs du train.
Nous arrivons dans la grande gare de Kyoto pour un nouveau bain de foule. Elle est gigantesque cette gare. Pendant que nous nous dirigeons vers la sortie pour prendre un bus, j'aperçois un autre hall aux dimensions de cathédrale.
Dehors, nous nous rangeons dans la file d'attente qui serpente devant l'arrêt de notre bus. Il y a beaucoup de monde mais nous arrivons à tous rentrer. 5 arrêts plus loin, nous voilà à l'hôtel où nous laissons nos valises pour partir en exploration en attendant l'heure du check-in.
Nous rejoignons le bord du fleuve que nous longeons un moment avant de le traverser et de suivre une rue qui s'en éloigne jusqu'à un temple dont je n'ai pas noté le nom (et en même temps, en Kanji, c'est pas simple à retenir). Nous y flannons un moment avant d'en sortir de l'autre côté, côté forêt, où nous prenons la direction du temple Kiyomisu-dera.
Nous empruntons des rues bordées de maisons traditionnelles et de petits temples. Nous sommes relativement au calme au début et nous croisons pleins de couples habillés de kimonos qui se prennent en photo dans ce décors hors du temps.
Puis la foule se densifie à mesure que nous approchons du temple. Restaurants et boutiques en tout genre ont remplacé les maison et il est parfois aussi difficile d'avancer que dans un centre commercial un 24 décembre.
Nous arrivons enfin au temple où la foule qui nous accompagné rejoint la foule qui était déjà là. Après une ou deux photos, nous décidons d'aller manger dans un petit restaurant juste en dessous. On y entre par un petit porche qui donne sur un petit chemin de pierres plates que nous suivons jusqu'à l'entrée de la toute petite salle. C'est charmant. Et délicieux (mais je ne crois pas avoir mangé quelque chose de pas bon depuis notre arrivée).
Après le repas, nous remontons au temple en prenant notre temps. Il y a toujours autant de monde mais la végétation tout autour donne une impression de sérénité malgré tout. Comme si, en prêtant attention, on pouvait entendre, derrière le brouhaha, le silence d'une prière.
Ici l'érable est roi. Et, pour ceux qui auront la chance de venir dans quelques semaines, il promet un spectacle magnifique. Déjà, quelques feuilles commencent à prendre leurs couleurs d'automne, annonce du feu d'artifice à venir.
Le routard conseille de visiter ce temple le soir en semaine. Je confirme qu'en début d'après midi un dimanche, c'est peut-être pas le meilleur moment...
Nous redescendons doucement pour reprendre le chemin de l'hôtel. Nous nous arrêtons dans un autre temple où je me décide à adopter une coutume locale : j'achète un carnet et j'y fait apposer le tampon du temple. Les fidèles font de même à chaque temple qu'ils visitent. Comme une collection de cartes panini mais en vachement plus classe.
Nous arrivons à l'hôtel où nous nous installons. Les valises ont été montées dans la chambre, c'est une agréable surprise. C'est un hôtel musée donc nous avons dans notre chambre un oeuvre de Sato Sugamoto qui s'intitule "double dream" (ça fait bien dans le texte, mais en vrai j'ai aucune idée de qui c'est). Elle est faite intégralement avec des cordes utilisées pour fermer les kimonos. Ça prend un peu de place mais avec sa disposition au dessus des lits on comprend l'idée... Enfin, à peu près.
Après une sieste, une douche et une lessive, nous repartons pour une exploration nocturne du quartier. Depuis l'hôtel, nous sommes à quelques minutes d'une rue commerçante dans l'esprit des grandes avenues parisiennes. Il y a même l'équivalent des galeries Lafayette.
Entres autres commerces amusants nous tombons sur un "animals coffee" où, pour 1200 yens, on peut passer une demi heure à boire un verre en calinant des chiens ou des... Fennecs ! Dans une autre rue, nous trouvons le même concept mais avec des cochons nains.
Nous quittons ces rues commerçantes pour revenir vers le fleuve en quête d'une boisson et d'un repas. Nous nous arrêtons dans un pub où je goûte un mojito au saké. Très très bon. Mais heureusement que nous avons pris de quoi grignoter. Rien de bien compliqué, hein, quelques sashimis et des brochettes de boeuf. De quoi grignoter...
Un peu plus loin dans la rue, nous prenons un escalier assez raide qui monte au premier étage d'un petit bâtiment. Il s'y trouve un tout petit restaurant qui fait essentiellement de la viande grillée (la cabine de douche de notre chambre est plus grande que le réduit dans lequel le chef cuisine, c'est assez impressionnant). On peut y manger du canard, du boeuf, des cailles,... Mais aussi des viandes un peu plus exotiques comme du cerf, du l'ours brun ou du blaireau... Apres vérification (le mot japonais est écrit en hiraganas donc je peux déchiffrer) il n'y pas confusion entre boar et bear(sanglier et ours, vu qu'ils proposent une bolognaise au sanglier, ça se pourrait). Les caractères hiragana indiquent bien higuma... L'ours brun... Du coup je prends la bolognaise...
Après un bon repas qui permet d'éponger un peu le saké, retour à l'hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Pour voir les photos associées à ce post, c'est par ici
Commentaires
Enregistrer un commentaire