Harakuju

 Pour notre dernière soirée à Tokyo, nous nous rendons dans le quartier de Harakuju. Le métro nous emmène jusqu'à une grande rue qui ressemble un peu à Ginza avec de hauts bâtiments tout illuminés. Nous prenons ensuite de petites rues tranquilles et assez sobres. Ce sont des quartiers d'habitation assez classiques. Puis nous tournons dans une rue qui s'annime un peu plus jusqu'à une autre, dont l'entrée est marqué d'un portique comme souvent les rues commerçantes par ici. Et là, tout change. Toutes les devantures sont en couleur. Différentes musiques sont diffusées. Ici c'est du Queen, là c'est une chanson en japonais, un peu plus loin c'est encore autre chose. Une enseigne qui rappelle un peu Minecraft propose de passer du temps avec des petits cochons. Une autre aligne une impressionnante quantité de crêpes garnies dans sa vitrine, là c'est une boutique intégralement aux couleurs de la fraise et qui ne vend que de la fraise sous différentes formes... Toutes déploient des trésors de créativité pour attirer le chaland. Et ça marche, puisqu'on s'arrête partout.

Au bout de la rue nous entrons dans un petit restaurant de sobas (les pâtes au sarrasin). L'ambiance est feutrée. Une musique jazzy est diffusée en fond. On doit commander à une borne façon Mac Do (une borne qui parle, forcément, tout parle dans ce pays) et aller s'installer en attendant que la commande soit prête. Un vrai fast food à la japonaise. Et c'est trop bon cette petite soupe de Sobas au boeuf et aux légumes.

Et voilà, il est temps de rentrer pour notre dernière nuit à l'hôtel.

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