Cours de cuisine à Osaka Suita

 Ce matin nous avons rendez-vous à la gare de Momoyamadai avec Naoko, qui va nous apprendre à cuisiner des plats japonais.

Nous avons fait en sorte d'être en avance pour ne pas la faire attendre mais elle a eu la même idée et elle est déjà là lorsque nous arrivons.

Elle nous conduit à un petit centre commercial pour acheter quelques uns des ingrédients dont elle a besoin pour le menu qu'elle nous a préparé.

D'abord un peu de tofu frais qu'elle achète dans une petite échoppe qu'elle connait bien (puisque la patronne vient voir les deux élèves du jour). Elle prend aussi du yuba pour nous faire goûter (si j'ai bien compris, c'est la pellicule qui se forme à la surface lorsqu'on fabrique le lait de soja. Une sorte de croûte de lait de soja).

Puis, un peu plus loin, elle se range sagement dans la file d'attente du boucher et nous invite à aller voir les autres magasins. Pendant cette balade, nous remarquons dans le rayon d'un supermarché des tranches d'un légume inconnu que nous avions déjà goûté mais sans pouvoir l'identifier. Armés d'une photo, nous retournons voir notre guide qui nous indique que c'est de la racine de lotus !

Après ces emplettes, elle nous emmène dans son appartement. Il se situe au 4eme étage d'une résidence qui a plus de 20 ans mais qu'on croirait neuve. au rez de chaussée, plusieurs espaces rectangulaires sont plantés de toutes sortes de végétaux. Bambous, camélias, érables,... Les murs sont impeccables, comme s'ils avaient été peints hier. Et son appartement est dans le même esprit. Propre, clair, on le croirait neuf, lui aussi. Le salon/salle à manger, tout petit, s'ouvre par de grandes baies vitrées sur un balcon. La cuisine est minuscule mais tout y est à sa place.

Avant toute chose, Naoko nous montre comment faire en origami un petit "rond à baguette" (c'est pas rond du tout mais je sais pas comment ça s'appelle et ça me fait penser aux ronds de serviettes).

Puis c'est l'heure de passer en cuisine !

Nous commençons par préparer du tamagoyaki (omelette roulée). Il faut s'appliquer un peu mais c'est facile. Nous nous essayons aussi à la confection des onigiri (on devait faire des triangles avec du riz mais ça ressemblait plus à des patés pas très beaux, y a encore du boulot). Elle nous a ensuite montré comment elle prépare la soupe miso, puis du ginger pork. Et pour finir, des okonomiyaki sans gluten (une première apparemment mais parfaitement réussis).

Et pour finir, des mochis ! Trop bon !

Bref, on s'est régalé. C'est vrai qu'en voyage je mange beaucoup mais j'avais encore jamais pensé à en faire l'activité principale de la journée 😁.

C'était un moment très sympa où nous avons pu beaucoup échanger sur nos modes de vie respectifs. Ce petit atelier, outre son aspect gourmand, est une belle occasion d'apprendre à connaître un peu mieux le Japon et les japonais.

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