Arrivée à Nara

 Nous partons pour Nara tout de suite après le petit déjeuner. La gare n'est pas très loin mais il nous faut un peu de temps pour nous repérer. Même une fois sur le quai, il faut vérifier qu'on est au bon endroit. Il y a assez peu d'indications et inutile d'essayer de se repérer sur le billet de train. Tout est en japonais. Et pas en hiragana que j'aurais pu tenter de déchiffrer, mais en Kanji !

C'est un train de luxe que nous prenons, avec un minuscule rangement pour les bagages mais des sièges confortables.

Plus on avance plus les bâtiments cédent la place aux maisons. Je remarque dans certains jardins des arbres taillés comme des bonsaïs. Ça donne des îlots de tradition au milieu de la ville moderne.

En approchant de Nara le paysage devient plus verdoyant. Les constructions s'espacent. Légèrement.

Arrivés à la gare de Nara Kintetsu, nous replongeons un moment dans la cohue d'une grande gare. Juste le temps de laisser nos valises à la consigne et de filer vers le parc.

C'est assez facile de voir des dains. Ils sont partout. Il faut même faire attention à ne pas laisser trainer de papier à portée de mâchoire. Ma carte en à fait les frais. Et il voulait pas me la rendre !

J'avais été surpris d'entendre un chevreuil "aboyer" en Dordogne. Les dains, eux, n'aboient pas, ils... Geignent... C'est entre le bébé qui chouine et la porte qui grince. C'est assez déroutant comme cri.

Nous suivons la foule jusqu'au temple Todaji. Le hall de Boudha est le plus grand édifice en bois du monde. Il abrite trois énormes statues de Boudha ainsi que deux personnages à la mine peu engageante et à qui certains visiteurs font des offrandes.

Devant ce bâtiment se trouve la statue de Binzuru avec sa capuche rouge. Il est réputé guérir les douleurs. Alors on fait comme tout le monde : on touche la statue là où on a mal (le dos dans notre cas) et on touche ensuite notre propre corps au même endroit. C'est vrai que d'un coup j'ai moins mal. Mais c'est peut être grâce aux des étirements nécessaires pour toucher le bas du dos de la statue et ensuite mon dos... Ou alors c'est son oeuvre... Qui sait ?

Après ça nous prenons un chemin qui monte à travers la forêt jusqu'à une petite place entourée de grands bâtiments traditionnels et où se trouve un restaurant. Et j'y déguste un bon plat de udon bien chaud qui fait du bien.

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